BOOST d'inspiration : L'illustrateur, l'artiste, le réalisateur et le concepteur de jouets, Nathan Jurevicius !

 

 

 

 

 

Nathan est un illustrateur, réalisateur, concepteur de jouets, auteur et artiste conceptuel. Il se spécialise dans la création de mondes immersifs habités par des personnages uniques. Scarygirl, son concept le plus acclamé, est un ensemble évolutif de personnages manifestés à travers des romans graphiques, des œuvres d'art en édition limitée, des jeux vidéo, la réalité virtuelle et un long métrage. Les projets récents de Nathan incluent son court métrage animé et le livre "JUNCTION", la série "PELEDA" lauréate d'un Oscar australien basée sur la mythologie lituanienne, ainsi qu'une collaboration pour une sculpture en verre avec IKEA.

 

Élise, notre fondatrice, est tombée amoureuse des mondes fantastiques et colorés imaginés par Nathan ! Tout d'abord, pour son travail "Future Normal", cette vision futuriste de ce que la normalité de notre société pourrait devenir, et ensuite, par le coup de crayon "esquisse" de ses dessins qu'elle a souhaité intégrer dans notre jeu Mismo pour montrer aux enfants qu'un artiste peut utiliser différentes techniques, supports et styles pour représenter ses idées.

 

 

 

Salut ! - Je suis un Australien/Canadien et assez récemment, un citoyen letton officiel vivant à Toronto. J'ai grandi en Australie et je viens d'une famille artistique qui m'a inspiré à devenir illustrateur, artiste, réalisateur, concepteur de jouets (et bien d'autres choses !).

 

 

 

Mon père est professeur d'art et potier. Il m'a encouragé dès mon plus jeune âge à poursuivre une carrière créative, et je me souviens avoir vendu mes œuvres lors de foires d'art dès l'âge de 6 ou 7 ans. Après le lycée, j'ai étudié l'illustration à l'université et j'ai d'abord travaillé comme artiste éditorial pour des magazines et des journaux. Mon principal intérêt était la conception de personnages et la narration, ce qui a naturellement conduit à la création de courts métrages animés, de jeux, de jouets et de romans graphiques.

 

 

Mon père est une grande source d'inspiration pour mon travail, en particulier ses sculptures et poteries. Je suis très influencé par mon héritage balte et par l'exploration des mythes et des histoires qui proviennent de cette région. L'océan joue également un rôle important dans mon travail, en particulier dans ma marque Scarygirl.

 

 

Cette pièce a été créée alors que la Covid commençait à faire les gros titres dans le monde il y a quelques années. J'imaginais un avenir (des centaines d'années plus tard) où le port généralisé de masques dans le monde serait devenu une pratique courante. À l'origine, je voulais que le design fonctionne comme une grande fresque murale (elle est beaucoup plus longue que le puzzle) et ait une couche de réalité augmentée lorsque vous la regardez via un téléphone.

  

 

 

 

Vous avez également collaboré avec nous sur le jeu Mismo. Aviez-vous déjà collaboré sur d'autres jeux auparavant ? Quelle a été votre inspiration visuelle pour celui-ci ?

 

Oui, les jeux numériques ont joué un rôle important dans ma carrière depuis de nombreuses années, et j'ai eu la chance de collaborer avec plusieurs programmeurs et artistes talentueux pour les concrétiser. Mismo est ma première collaboration sur un jeu analogique, et cela m'a donné l'occasion d'explorer trois styles de dessin différents adaptés aux enfants, allant des croquis très libres à l'art numérique plus précis.

  

 

 

 

 

J'adore travailler dans le domaine de l'animation, principalement du côté de la création de mondes, de la conception et de la réalisation. C'était toujours un rêve pour moi de créer des films courts et longs dans ce médium. Il y a seulement tant de choses que l'on peut faire avec un personnage statique en 2D ou sous forme de jouet. La personnalité de vos créations prend réellement vie lorsque vous les voyez interagir avec leur environnement et faire partie de récits captivants.

 

 

Le premier jouet artistique qui a été produit commercialement date de 2001 et était basé sur une version précoce de Scarygirl. Depuis cette époque, il y a eu plus de 100 personnages de jouets différents fabriqués, principalement issus de l'univers de Scarygirl, mais aussi de mon monde des hiboux. J'ai eu la chance de m'investir dans le domaine des jouets lorsqu'une entreprise de design de Hong Kong a découvert mon travail en ligne et a pensé qu'il se traduirait bien en figurines de collection.

 

 

Votre art est vraiment diversifié, et vous écrivez et illustrez également vos propres livres. Pouvez-vous nous parler un peu de votre approche en tant qu'auteur ? De quoi vous inspirez-vous ? Qu'est-ce qui vous a amené à écrire des livres pour enfants ?

Scarygirl a été le premier roman graphique que j'ai pu écrire et illustrer (publié en 2009 par Allen and Unwin, Australie). Il était basé sur ma bande dessinée muette réalisée plusieurs années auparavant et imprimée chaque semaine dans un magazine de style de vie de Hong Kong. Depuis cette époque, j'ai écrit et illustré deux autres livres (Junction et Birthmark, publiés par Koyama Press, Canada). La plupart des histoires sont basées sur des interprétations fantastiques de mes propres expériences en tant qu'adolescent.

 

J'adore dessiner au stylo ou au crayon sur du papier pour toutes mes idées initiales. J'ai tendance à éviter l'ordinateur à cette étape, car il y a quelque chose de spécial dans le feeling tactile du gribouillage dans un vrai carnet de croquis. Je crois fermement en l'écriture et au dessin de nombreuses notes avant de commencer de gros projets. Après cette étape, je travaille dans de nombreux médiums, en fonction de ce que devrait être le résultat final. Pour beaucoup de travaux personnels et de commandes artistiques, j'utilise des crayons de couleur sur du papier aquarelle, et pour les travaux commerciaux, j'utilise souvent Adobe Illustrator et Photoshop.

 

 

Notez les choses que vous aimez. Faites une liste de choses qui sont personnelles pour vous. Pensez à des histoires. Faites des croquis et écrivez, même si vous ne vous sentez pas inspiré, car parfois de petites pépites émergent simplement d'une petite phrase ou d'un griffonnage.

 

 

 

Mon père (Vitas Jurevicius). Ses formes en poterie et ses expérimentations infatigables. Brett Whiteley. La liberté dans son style de dessin et ses peintures. Gustave Doré. Ses interprétations des textes religieux et sa manière de gérer la lumière. Norman Lindsay. La manière dont il conçoit les personnages et leurs expressions est très inspirante.

 

 

Appréciez le processus et n'ayez pas peur de prendre des risques. De plus, si vous avez la chance de gagner votre vie en tant qu'artiste, appréciez chaque jour.